Chercheur·e du réseau


Faculté de communication
Pierre Barrette
Professeur.e
Université du Québec à Montréal (UQÀM)
Faculté de communication
École des médias
Intérêts de recherche
  • Culture médiatique
  • Théories des médias de la communication
  • Histoire et esthétique de la télévision et du cinéma
Présentation de l'expert·e 

Pierre Barrette est professeur et directeur de l’École des médias de l’UQAM. Spécialiste de la télévision québécoise, il a été directeur de GLOBE – Revue internationale d’études québécoises de 2013 à 2018. Il est membre régulier du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoise (CRILCQ) et codirecteur du Laboratoire sur la culture de grande consommation et la culture médiatique au Québec (LaboPop).

Ses travaux de recherche s’intéressent à la sémiologie et à l’analyse des médias. Ses recherches actuelles portent sur la sémiologie des genres, l’histoire de la télévision ainsi que sur les mutations contemporaines de l’institution télévisuelle. Pierre Barrette s’investit également à titre de collaborateur pour diverses revues culturelles. Il a notamment fait partie du comité de rédaction de la revue québécoise de cinéma 24 Images pendant 12 ans, et a été responsable de la section Médias & société de la revue en ligne Hors-champ.

Informations générales
Numéro de téléphone : 
(514) 987-3000 x7759
Numéro de local : 
J-3735
Principales réalisations
CONFÉRENCE EXTRAORDINAIRE DE MONTRÉAL SUR L'AVENIR DE LA DIFFUSION, DE LA DISTRIBUTION, DE LA CRÉATION ET DE LA PRODUCTION FRANCOPHONES À L'ÈRE DU NUMÉRIQUE (CEMAD)

24 janvier 2019 - L'ultime réflexion - La prochaine année sera déterminante pour la définition d’une nouvelle Loi sur la diffusion au Canada. Cette loi doit être entièrement mise à jour afin qu’elle s’inscrive dans l’ère numérique largement dominée, par les superpuissances du web. Rappelons que la loi actuelle a été adoptée en 1991. C’était bien avant le numérique et son appropriation par les Google, Amazon, Facebook, Apple, Netflix et Spotifiy. Cette loi est devenue obsolète, même si certains principes peuvent encore guider l’industrie des médias et de la création.. 

​Radio-Canada fait partie intégrante de cette loi. Le service public a bien changé, les habitudes d’écoute de la population également. Son mandat doit être précisé. De son côté, le CRTC avait annoncé en 1999 qu’il n’avait pas à intervenir sur internet. Résultat, les GAFA, aujourd’hui FAANGS (Facebook, Amazon, Apple, Netflix, Google et Spotify) ont depuis établi leur domination partout sur la planète. 

​Comment le Canada doit-il composer avec ces superpuissances mondiales? Comment les milieux de la culture et de l’information peuvent-ils se tailler une place dans cet univers? Y a-t-il lieu de bâtir un contre-pouvoir? Une réglementation d’encadrement suffira-t-elle pour soutenir les cultures et les médias nationaux? L’État doit-il jouer un rôle en matière d’équité fiscale? Comment défendre la Loi sur les droits d’auteur sur les plateformes telles que Facebook et Twitter? Les entreprises québécoises sont-elles prêtes à concurrencer ces nouveaux géants? 

Site Web de l'événement

LABORATOIRE DE RECHERCHE SUR LA CULTURE DE GRANDE CONSOMMATION ET LA CULTURE MÉDIATIQUE AU QUÉBEC

Le « Laboratoire de recherche sur la culture de grande consommation et la culture médiatique au Québec » concilie les besoins de la recherche en histoire culturelle et les possibilités offertes par la technologie dans le contexte des humanités numériques, et ce afin de montrer comment et dans quelle mesure la culture de grande consommation et la culture médiatique contribuent à structurer l’imaginaire collectif québécois, des années 1920 à nos jours. Prenant pour objet les romans en séries, la chanson, la littérature radiophonique, la littérature en fascicules, la télévision populaire et les best-sellers, il permettra de les saisir comme productions à la fois matérielles, culturelles, médiatiques et formelles, dans une perspective multidisciplinaire qui contribuera à en dégager les aspects systémiques.

En plus de fédérer un ensemble de données dispersées, difficilement accessibles et peu maniables sous leur forme actuelle, le Laboratoire permettra de les organiser et de les interroger dans une perspective novatrice en les mettant en relation. Le Laboratoire contribuera ainsi à mettre au jour les processus d’appropriation culturelle à l’œuvre dans et par l’imaginaire médiatique québécois, de même qu’il permettra de comprendre comment, à travers cet imaginaire, se cristallisent différents états du rapport au monde qui prédomine à chaque époque.

CHERCHEURS PRINCIPAUX
Pierre Barrette (UQAM)
Chantal Savoie (UQAM)

Affiliations