Chercheur·e du réseau


Faculté de communication
Joëlle Gélinas
Étudiant.e de doctorat
Université du Québec à Montréal (UQÀM)
Faculté de communication
École des médias
Intérêts de recherche
  • Médias-Technologies-Villes postindustrielles
  • Industries culturelles et créatives
  • Économie politique de la communication
Informations générales
Direction de recherche : 
Maxime Ouellet
Principales réalisations
FINANCER L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, QUELLES RETOMBEES ECONOMIQUES ET SOCIALES POUR LE QUEBEC?

2019, Notes socioéconomiques, IRIS 

Résumé : Le gouvernement du Québec veut faire de l’intelligence artificielle (IA) une composante importante de l’économie québécoise, dont Montréal serait le pôle central. Le groupe chargé de formuler des propositions pour le développement économique du Québec y voit même un potentiel transformateur aussi important que l’hydroélectricité dans les années 1960. Les gouvernements canadien et québécois n’ont pas hésité à accorder des sommes considérables pour développer un « écosystème » de l’IA et attirer à Montréal les grands joueurs de l’industrie des technologies de l’information (Facebook, Microsoft, Google, IBM, etc.). Mais les gouvernements agissent-ils de façon responsable en adoptant sans réserve ce nouveau créneau d’investissement? L’étude de la documentation portant sur le potentiel économique de l’IA au Québec montre des lacunes : les politiques publiques ne paraissent pas alignées directement sur l’intérêt collectif. Cette note rappelle d’abord le déploiement initial d’une politique industrielle axée sur l’innovation à Montréal avant d’émettre des réserves quant au potentiel de bénéfices économiques et sociaux de la stratégie québécoise en IA telle qu’elle est développée et mise en œuvre depuis 2017.

VILLES « INTELLIGENTES », BIG DATA ET STRATÉGIES D’ACCUMULATION DU CAPITAL

2018, Chapitre du livre Big Data et Société : Industrialisation des médiations symboliques sous la direction d’André Mondoux et Marc Ménard, Québec: PUQ. 

Résumé : L’adoption généralisée des politiques de « ville intelligente » focalisée sur la collecte, le traitement et l’analyse de quantités massives de données numériques est généralement soutenue par les milieux corporatifs et les dirigeants politiques comme la mise en œuvre d’outils technologiques à des fins d’amélioration des services urbains. Ce chapitre aborde l’instauration de telles politiques dans le contexte montréalais, en particulier la politique de données ouvertes. Il met en lumière la volonté de l’administration publique municipale de participer activement à l’industrie des données massives, notamment en produisant une matière première pour celle-ci.

LA VILLE POSTINDUSTRIELLE ET L’INJONCTION À LA CRÉATIVITÉ : LE CAS DU QUARTIER TECHNOCRÉATIF DU MILE END À MONTRÉAL

2018, Présentation au colloque international La contagion créative. Médias, industries, récits, communautés, 17-19 octobre, Université Panteion, Athènes. 

Résumé: Les villes postindustrielles ont vu apparaître des quartiers créatifs et technocréatifs. La production culturelle et médiatique de ces quartiers est l’occasion réfléchir au développement d’une économie politique culturelle et critique de ce phénomène au regard d’un cas spécifique, celui du Mile End à Montréal. Il s’agit en un premier temps de présenter brièvement l’histoire socioéconomique du quartier jusqu’à sa labellisation actuelle comme quartier technocréatif. Puis, à partir de ce cas spécifique nous considèrerons des pistes pour développer une économie politique culturelle de ces quartiers qui intègre la communication et les médias.

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