En naviguant sur des sites web commerciaux ou gouvernementaux, il n'est pas rare de voir apparaître une boîte de clavardage permettant d'engager le dialogue avec un agent conversationnel ou chatbot. Ces outils, dotés d'une intelligence artificielle, sont programmés pour amorcer l'échange de manière conviviale – on vous demande votre nom et votre adresse courriel, par exemple – dans le but de traiter une requête opérationnelle. «Les défis de communication particuliers des personnes autistes sont mal pris en compte par ces solutions d'intelligence artificielle, souligne la professeure du Département de sociologie Catherine Des Rivières-Pigeon. Voilà pourquoi nous travaillons sur un projet visant à développer un prototype de chatbot adapté à l'autisme.»